« Aucune trace du coronavirus SARS-CoV-2 n’a été détectée dans les 406 échantillons de coquillages prélevés », assure dans un communiqué l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
Des prélèvements mensuels ont été réalisés dans 21 sites jusqu’en octobre 2020, puis dans 13 sites, tous connus pour être contaminés par des rejets d’origine humaine, précise l’institut basé près de Brest, qui ajoute que tous les prélèvements ont été arrêtés le 31 mai.
« A ce jour, aucune contamination par l’eau de baignade n’a été rapportée », assure l’Ifremer, estimant que « la transmission du virus par voie alimentaire est peu probable ».
Face à ce constat, l’Ifremer a modifié sa stratégie de surveillance pour ne déployer désormais son dispositif qu’en cas de déversement accidentel d’eaux usées affectant le milieu marin.
« Seul le déversement accidentel d’eaux brutes non traitées pourrait entraîner la contamination du littoral », indique Soizick Le Guyader, virologiste et responsable du laboratoire Santé Environnement et Microbiologie de l’Ifremer à Nantes.
Un peu partout dans le monde, des traces du virus ont été trouvées dans les eaux usées, dont la surveillance peut selon les scientifiques prévenir de l’évolution de l’épidémie.
A ce jour, le risque de contamination du littoral par le virus responsable du Covid-19 « reste faible », estime cependant l’institut, qui explique cela par le traitement des eaux usées qui limite la dissémination du virus dans le milieu marin, le ralentissement de sa circulation dans la population et sa concentration en baisse dans les eaux usées.