Le Niko Ivanka avait actionné samedi en fin d’après-midi son signal de détresse, déclenchant les opérations de sauvetage.
Le navire avait quitté Monrovia samedi matin à destination de Buchanan, à 100 km au sud-est, quand il a commencé à prendre l’eau, selon le responsable de l’autorité maritime du pays, Eugene Lenn Nagbe.
Lundi, une poignée de personnes s’étaient donné rendez-vous devant l’hôpital John F. Kennedy de Monrovia pour attendre les 11 rescapés.
Lorsque le petit groupe arrive, plusieurs femmes éclatent en sanglots en ne reconnaissant pas leur proche. Une autre s’évanouit, a constaté une correspondante de l’AFP dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest.
Les opérations de secours, qui ont débuté samedi après-midi, se poursuivaient lundi pour tenter de retrouver de 15 à 17 personnes toujours portées disparues.
« Notre priorité est toujours de retrouver les personnes manquantes », a dit lundi M. Nagbe.
Selon les documents de bord, 18 personnes se trouvaient à bord du Nilo Ivanka, neuf membres d’équipage et neuf passagers.
Mais des rescapés ont affirmé que jusqu’à 28 personnes étaient à bord.
Selon Eugene Lenn Nagbe, le navire n’était pas autorisé à transporter des passagers. Il avait déjà été dans le passé immobilisé de force, car il n’était pas jugé apte à prendre la mer.