« Les enquêteurs ont entamé les procédures d’inculpation » contre les suspects, a déclaré à l’AFP une porte-parole du comité d’enquête à Moscou.
Elle n’a pas été en mesure de préciser dans l’immédiat si les 30 membres de Greenpeace, originaires de 18 pays, seraient inculpés de « piraterie » ou bien si un autre chef d’inculpation leur faisant encourir une sanction moins sévère serait retenu.
Une source au sein des forces de l’ordre russes avait indiqué mardi que les militants de Greenpeace seraient inculpés de « piraterie en bande organisée », crime passible d’une peine allant jusqu’à 15 ans de prison.
Quatre Russes et 26 ressortissants de 17 autres pays, dont six Britanniques, deux Canadiens, un Américain et un Français, ont été placés en détention à la suite de l’arraisonnement le 19 septembre en mer de Barents (Arctique russe) de leur navire, l’Arctic Sunrise, après que plusieurs d’entre eux eurent tenté d’escalader une plateforme pétrolière russe pour en dénoncer le risque écologique.
Les militants ont nié avoir commis des actes de piraterie, accusant la Russie d’avoir pris illégalement d’assaut leur bateau dans les eaux internationales.