Il s’agit de la dernière attaque en date d’une longue série d’assassinats d’officiers de l’armée et de la police attribués généralement aux islamistes radicaux.
« Des inconnus ont tiré des balles en direction du colonel de la marine Saleh al-Houdheiry, le tuant sur le coup », a indiqué un porte-parole des services de sécurité, le colonel Abdallah al-Zayedi.
Selon lui, « l’attaque s’est déroulée devant l’université de médecine de Benghazi où la victime déposait en voiture son fils », un étudiant. Celui-ci a été « grièvement blessé » dans l’attaque et se trouve en réanimation dans un hôpital de la ville, a ajouté cette source.
Benghazi, bastion de la révolution libyenne, a été le théâtre ces derniers mois de nombreux attentats et attaques contre l’armée et la police, pour lesquels aucun suspect ne semble avoir été arrêté.
Dimanche dernier, trois officiers de l’armée et de la police avaient été tués dans des attaques séparées dans cette ville.
Deux ans après le renversement du colonel Mouammar Kadhafi, les autorités de transition peinent à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces et sont engagées dans un bras de fer avec des milices armées qu’elles n’arrivent pas à contrôler.