Vingt-deux migrants ont d’abord été récupérés sur une embarcation au large de Bray-Dunes (Nord), et déposés au port de Dunkerque où ils ont été pris en charge par la police aux frontières (PAF) et le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours, selon un communiqué de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar).
En parallèle, « le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Griz-Nez est informé qu’une embarcation se trouve en difficulté au large de la digue du Braek » et engage alors un canot de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM). Une fois sur zone, « il récupère 20 naufragés et les dépose au port de Dunkerque ».
Plus tard, « le Cross Gris-Nez est mis en relation avec des naufragés demandant assistance au large de Leffrinckoucke »: 39 naufragés ont été récupérés par un patrouilleur des douanes et déposés au port de Dunkerque.
Le Cross est ensuite contacté par le navire-citerne Baixas Knutsen qui fait état d’une embarcation au large du Pas-de-Calais: 27 naufragés ont été récupérés et déposés au port de Calais.
Depuis la fin 2018, les traversées illégales de la Manche par des migrants cherchant à gagner le Royaume-Uni se multiplient malgré les mises en garde répétées des autorités qui soulignent le danger lié à la densité du trafic, aux forts courants et à la basse température de l’eau.
Selon le préfet maritime Philippe Dutrieux, quelque 15.400 migrants ont tenté la traversée entre le 1er janvier et le 31 août, dont 3.500 ont été « récupérés en difficulté » dans le détroit et ramenés sur les côtes françaises. En 2020, 9.500 personnes avaient tenté la traversée, contre 2.300 en 2019 et 600 en 2018.