« C’est un nouveau refus des Britanniques de mettre en application les conditions de l’accord du Brexit malgré tout le travail entrepris ensemble », a déclaré Annick Girardin dans un communiqué.
« Je n’ai plus qu’un seul mot d’ordre: obtenir des licences définitives pour nos pêcheurs comme le prévoit l’accord. La pêche française ne doit pas être prise en otage par les Britanniques à des fins politiques », a ajouté la ministre.
Le bras de fer dure depuis le Brexit et l’accord ultérieur entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, qui prévoit l’obligation pour les pêcheurs européens d’obtenir de Londres de nouvelles licences pour continuer à pêcher dans une zone située entre 6 et 12 milles nautiques des côtes britanniques. Ces licences sont conditionnées à la preuve d’une antériorité de leur pratique de pêche dans les eaux britanniques.
Londres a indiqué avoir étudié 47 demandes et non 87 comme indiqué par Paris.
Au total, en comptant les licences précédemment accordées par Londres, 100 ont été délivrées sur 175, selon le ministère de la Mer français.
A cela s’ajoute les accès aux eaux des îles semi-autonome anglo-normandes Jersey et Guernesey. Paris attend encore des réponses pour 169 demandes d’autorisations définitives à Jersey, et 168 à Guernesey.