La candidate du RN à la présidentielle affirme dans un communiqué avoir écrit sur ce sujet aux présidents des comités régionaux des pêches de Bretagne, Normandie et Hauts-de France.
Marine Le Pen propose « de faire réellement pression sur le Royaume-Uni en obtenant l’ensemble des licences de pêche en échange de l’accès à notre marché, de la fourniture de l’électricité française dont dépendent les Anglais ainsi que sur notre coopération dans la gestion des migrants ».
Emmanuel Macron « a encore échoué à obtenir de Londres et des îles anglo-normandes les licences demandées par les pêcheurs français », déplore la candidate du Rassemblement national, en reprochant au chef de l’Etat d’avoir « voulu punir les Britanniques pour le Brexit plutôt que d’établir des relations bilatérales bénéfiques ».
L’accord post-Brexit, conclu in extremis à la fin de l’année dernière entre Londres et Bruxelles, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition d’obtenir une licence, accordée s’ils peuvent prouver qu’ils y pêchaient auparavant.
L’île anglo-normande de Jersey a annoncé le 29 septembre l’octroi de 64 licences définitives à des bateaux français (contre 169 demandées par Paris).
La France a haussé le ton mardi, le Premier ministre Jean Castex réclamant l’appui « plus ferme » de Bruxelles et menaçant de remettre en cause les coopérations bilatérales avec le Royaume-Uni.