« Deux vaisseaux sans pilotes MANTAS T-12 » ont été « mis à l’eau » durant l’exercice, a déclaré à l’AFP Tim Hawkins, porte-parole de l’US Navy.
L’utilisation de ces drones marins pourrait aider à renforcer les mesures visant « à maintenir de la stabilité et de la sécurité régionales », a ajouté M. Hawkins.
La 5e flotte américaine, dont le quartier général est basé à Manama, capitale de Bahreïn, a annoncé en septembre le lancement d’une nouvelle force opérationnelle dans le Golfe. Nommée « Task force 59 », elle intègre des systèmes sans pilote et l’intelligence artificielle.
Cette annonce du Commandement central des forces navales américaines (Navcent), est survenue dans un contexte de tensions dans les eaux du Golfe entre l’Iran et Israël, deux pays ennemis. Bahreïn a normalisé en 2020 ses relations avec Israël.
Depuis février, des navires liés à l’Iran et à Israël ont été la cible d’attaques dans le Golfe.
En août, l’Iran a rejeté des accusations occidentales selon lesquelles il était à l’origine d’une attaque meurtrière en mer d’Oman contre un pétrolier géré par la société d’un milliardaire israélien.
Bahreïn donne sur le détroit d’Ormuz, qui est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, moins de 40 kilomètres, et de sa profondeur, qui n’excède pas 60 mètres. De plus, ce détroit reste la voie de navigation quasi-exclusive pour connecter les pays pétroliers du Golfe aux marchés mondiaux.