Vers 13H00 (11H00 GMT), le prix du blé s’effritait de 0,25 euro sur les contrats de novembre qui se négociaient à 199 euros, dans un marché qui revenait progressivement aux affaires (2.300 lots).
« Le blé sur le marché Liffe à Paris se traite juste au-dessous du seuil des 200 euros la tonne, ce qui le place à un plus haut depuis quatre mois », souligne Commerzbank.
Le marché du maïs (700 lots) progressait de 1 à 1,25 euro sur les contrats à échéance novembre et janvier à 174 et 174,75 euros la tonne.
Aux États-Unis, l’Agence de l’environnement a proposé de réduire la production de biocarburants en 2014, en particulier celle d’éthanol, ce qui équivaudrait à 14 Mt de consommation de maïs en moins, indique la société Intercourtage.
Sur la scène internationale, la demande en blé reste soutenue notamment de la part de la Chine et du Brésil, tandis que l’offre reste étroite dans l’attente des récoltes en Argentine.
En fin de semaine, le Japon a acheté plus de 100.000 tonnes de blé meunier d’origine américaine, canadienne et australienne. Le Maroc est également à la recherche de 330.000 tonnes de blé d’origine européenne.
« On notera également d’importants besoins vers la Syrie en proie à la guerre civile avec tous les obstacles liés au conflit qui accompagnent les transactions », indique la société de conseil Agritel.
Les fortes précipitations en Russie et en Ukraine suscitent des craintes sur les marchés mondiaux. En Russie certains analystes projettent désormais la production à 50 Mt, contre 54 Mt estimées précédemment par le département américain de l’Agriculture (USDA) dans son rapport mensuel de septembre.
En France, sur le marché physique (gré à gré); le blé, l’orge et le maïs reculaient nominativement de 1 euro.