« Le mauvais temps empêche les équipes d’experts de monter à bord » du cargo, actuellement dans les eaux britanniques, a indiqué le centre dans un communiqué.
Les experts britanniques, français, néerlandais et allemands devaient monter à bord pour se faire « une idée précise de l’état du navire et de son chargement ».
« Dès que les conditions météo se seront améliorées, les équipes feront une nouvelle tentative », a-t-on ajouté de même source.
Selon des informations recueillies après un survol effectué jeudi dans la zone du cargo, « aucune substance liquide ne s’échappe de la coque ».
Le porte-conteneur qui cherche depuis un mois l’autorisation d’accoster dans un pays proche était attendu vendredi « à environ 40 milles nautiques (environ 74 kilomètres) au sud des côtes britanniques » où des équipes d’experts britanniques, français, néerlandais et allemands devaient mener une inspection.
Les résultats de cette vérification doivent permettre d’affiner la planification ultérieure des opérations de remorquage, selon le centre de commandement.
A terme, le navire devrait rejoindre « d’ici deux semaines » les eaux allemandes pour de nouvelles inspections, avait précisé cette source dans un précédent communiqué.
Lors de l’accident du 14 juillet, un marin du MSC Flaminia était décédé, un autre porté disparu et un troisième, grièvement blessé.
Tout l’équipage avait été rapidement évacué après l’avarie. Depuis, le cargo est remorqué par trois navires de la société hollandaise Smit.
Selon le commandement allemand, le navire en provenance de Charleston (Etats-Unis) était chargé de 2.876 conteneurs au moment de l’explosion. A l’intérieur, différents biens d’équipements pour la maison, dont 151 caisses contenant des produits dangereux (des nettoyants ménagers inflammables).
A bord, se trouvaient également 1.247 tonnes de pétrole lourd et 680 tonnes de diesel.
L’armateur du MSC Flaminia est l’allemand NSB. Ce dernier a reloué le bateau à l’armateur Mediterranian Shipping Company (MSC), dont le siège est en Suisse.