« Je suis très frappé qu’on attende la fin du quinquennat pour annoncer un projet de loi pour Mayotte, on aurait dû le faire au tout début du quinquennat », a affirmé M. Barnier sur le plateau de Mayotte la 1ère, en visite dans le département français d’outremer.
« Les problèmes étaient déjà là » et notamment en matière « d’immigration que plus personne ne contrôle », a-t-il ajouté.
Pour Michel Barnier, « il va falloir marquer un coup d’arrêt, supprimer le droit du sol ici » à travers « une réforme constitutionnelle ».
Depuis 2018 il existe déjà une exception pour le droit du sol à Mayotte, 101e département français en proie à une immigration massive en provenance des Comores voisines.
Ainsi, un enfant né sur le territoire ne peut prétendre à la nationalité que si au moins un des deux parents était en situation régulière et ininterrompue sur le territoire depuis trois mois avant la naissance.
Lors d’une visite fin août, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que ce délai serait relevé à un an, aux termes d’un projet de loi spécifique pour Mayotte, qui doit être présenté en Conseil des ministres avant la fin janvier 2022.