« Il ne faut jamais faire confiance à Boris Johnson, c’est la leçon que je retiens », a lancé l’eurodéputé LREM, ex-conseiller politique d’Emmanuel Macron, sur franceinfo.
« Sur tous les thèmes de négociations (…), il faut absolument que les accords soient tenus par les Britanniques », a-t-il lâché, « parce que sinon on va créer des jurisprudences dans tous les autres secteurs ».
Jeudi, la ministre de la Mer Annick Girardin a évoqué un plan d’indemnisation pour les pêcheurs qui ne pourraient plus travailler à cause du Brexit, vu par les professionnels comme la reconnaissance d’une « défaite » de la France.
Face au tollé, la ministre a dit à nouveau que la « priorité du gouvernement(était) d’obtenir des licences », mais « cela n’empêche pas de prévoir l’avenir de la filière », y compris en indemnisant ceux qui resteraient à quai.
« Personne ne doit rester sur le bord de la route », a-t-elle ajouté.
« Cette indemnisation était déjà prévue au moment de la négociation avec les Britanniques pour le Brexit. C’est ce qu’on appelle le Fonds de compensation Brexit », a aussi affirmé M. Séjourné.
Pour l’eurodéputé, « le Brexit c’est perdant-perdant pour tout le monde (…): les pêcheurs britanniques ne sont pas satisfaits, les pêcheurs français ne sont pas satisfaits », a-t-il répété.
« Ca ne veut pas dire que les négociations ne continuent pas avec la Grande-Bretagne », a-t-il néanmoins assuré, affirmant qu' »il y a encore une négociation sur 200 licences qui doivent être octroyées » par Londres.
« Il faut être ferme à Vingt-Sept » dans « l’apaisement », a-t-il demandé, tout en « prévoyant des éléments de compensations, si jamais, sur le volontariat, les pêcheurs souhaitent être indemnisés ».