« L’accord gréco-français est en vigueur et sera poursuivi. Cela a été fait au plus haut niveau possible. Le Premier ministre grec l’a annoncé lui-même », a déclaré cette source à l’AFP, confirmant les déclarations du ministère français des Armées.
Selon l’accord franco-grec de quelque 3 milliards d’euros, annoncé en grande pompe le 28 septembre à Paris, trois frégates de défense et d’intervention (baptisées Belharra à l’export) doivent être construites en France par Naval Group, à Lorient (ouest), pour être livrées à la marine grecque en 2025 et 2026.
L’accord préalable porte également sur une quatrième frégate en option.
« Depuis qu’on est en discussion avec les Grecs, l’offre américaine n’est plus sur la table. Par ailleurs on a signé le contrat avec les Grecs. Il a été paraphé il y a quelques jours », a déclaré de son côté le ministère français des Armées samedi à l’AFP.
Les Etats-Unis ont donné leur feu vert vendredi à une possible vente de quatre frégates à la Grèce, laissant craindre de nouvelles tensions avec Paris après la crise franco-américaine autour d’un mégacontrat de sous-marins à l’Australie.
Le département d’Etat a annoncé dans un communiqué avoir préapprouvé un projet de vente à Athènes de quatre frégates de combat et leur équipement, d’une valeur de 6,9 milliards de dollars.
Cette annonce est intervenue moins de trois mois après la conclusion du partenariat de sécurité AUKUS entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni qui avait torpillé le contrat de sous-marins français à Canberra.
Paris a assuré avoir été informé cette fois de l’annonce américaine et en a relativisé la portée.