Le PDG de Naval Group Pierre-Eric Pommellet a dévoilé et illuminé pour l’occasion le premier bloc de cette frégate de défense et d’intervention (FDI) et procédé à la mise sous tension du mât intégré (système de combat) du premier exemplaire de ce navire dont la livraison à la Marine nationale est prévue en 2024.
« Le programme se déroule de manière parfaitement normale », s’est félicité le patron de Naval Group à la presse.
Cinq de ces frégates ont été commandées par l’Etat pour le compte de la Marine nationale, trois autres par la Grèce.
Evoquant le contrat avec Athènes, Pierre-Eric Pommellet a assuré que la Grèce avait « confirmé son choix ». « On est toujours dans les phases finales de négociation du contrat. On espère que le contrat va entrer en vigueur dans les prochaines semaines et la présence de nos partenaires grecs aujourd’hui était un signe de confiance », a-t-il ajouté.
Fin septembre, Emmanuel Macron et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis avaient conclu à l’Élysée ce contrat de quelque trois milliards d’euros devant illustrer le renforcement de la défense et de la souveraineté européenne, cher à la France.
Selon l’accord franco-grec, les trois frégates commandées par la Grèce (baptisées Belharra à l’export) doivent être construites en France par Naval Group, à Lorient, pour être livrées à la Marine grecque en 2025 et 2026. L’accord préalable porte également sur une quatrième frégate en option.
Samedi, Athènes a coupé court à un nouvel imbroglio diplomatique et militaire entre la France et les Etats-Unis, après une nouvelle offre américaine, concurrençant celle de Paris. Cette annonce avait fait ressurgir le spectre d’une nouvelle crise entre Paris et Washington après la crise de l’automne sur un contrat de sous-marins avec l’Australie.
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