Le contrat signé mardi représente un montant de 28 milliards de pesos (490 millions d’euros).
La flotte de la marine philippine, vieillissante, comprenait jusqu’à récemment des navires américains datant de la Seconde Guerre mondiale. Un programme de modernisation avait été lancé en 2010 par Benigno Aquino, qui a précédé Rodrigo Duterte à la tête du pays.
Le géant sud-coréen avait déjà remporté il y a cinq ans un contrat pour la construction de deux nouvelles frégates pour la marine philippine.
Les corvettes et frégates sont de navires de guerre rapides de petite taille qui permettent principalement de protéger des bateaux d’éventuelles attaques.
« Cela permettra à la marine philippine de disposer de deux corvettes modernes capables de mener des missions de guerre anti-navire, anti-sous-marine et anti-aérienne », a déclaré M. Lorenzana dans un discours prononcé lors de la signature de ce contrat à Manille.
Depuis 2010, l’archipel philippin a acquis deux navires des garde-côtes américains, trois engins de débarquement australiens ainsi que des patrouilleurs des garde-côtes japonais, dans le but de renforcer sa présence en mer de Chine méridionale, où elle est confrontée à un différend avec Pékin.
La Chine revendique la quasi-totalité de cette mer riche en ressources naturelles par laquelle transitent chaque année de milliers de milliards de dollars d’échanges commerciaux.
La zone est également revendiquée par Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Vietnam. Pékin a ignoré une décision de 2016 de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye, selon laquelle sa revendication historique est sans fondement.
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