M. Savin, contacté par l’AFP à sa base de départ de Sagres, au sud-ouest du Portugal, a indiqué qu’il y avait « en ce moment des vents contraires qui me feraient remonter vers Lisbonne ».
« Je pars samedi, j’aurai alors des très bons vents ainsi que les jours qui suivront. Ils me dégageront des côtes du Maroc et me feront rejoindre le niveau des Canaries », a-t-il expliqué.
Jean-Jacques Savin prévoit une traversée d’une centaine de jours à bord de l' »Audacieux », son canot, avec une arrivée dans les Antilles françaises, si possible en Martinique, où s’était terminé son précédent périple.
En attendant ce possible départ du 1er janvier, il se « remet les mains à niveau » en ramant des heures durant dans le port de pêche où son canot a été mis à l’eau. Des visites et conférences qu’il devait mener notamment dans des écoles locales ont été annulées pour cause de Covid-19.
En 2019, cet ancien militaire, qui veut « narguer la vieillesse », avait passé plus de quatre mois dans un bateau en forme de tonneau de trois mètres de long et 2,10 m de diamètre pour traverser l’Atlantique en solitaire, ballotté par les vents et les courants.
Cette fois-ci, son canot, orange comme le « tonneau », mesure huit mètres de long, 1,70 m de large et est équipé de deux cabines à l’avant et à l’arrière et d’un poste de rame au milieu.
Il embarquera 300 kg d’équipements, dont de la nourriture lyophilisée, un point de chauffage, un fusil-harpon pour pêcher, un désalinisateur électrique et un manuel, sa mandoline ainsi que du Champagne, du Sauternes et du foie gras pour fêter son anniversaire, le 14 janvier, date à laquelle il aura 75 ans.