« Au total, plus de 140 navires de guerre et navires de soutien, plus de 60 avions, 1.000 pièces d’équipement militaire et environ 10.000 militaires doivent y prendre part », a indiqué le ministère de la Défense, cité par les agences de presse russes.
Selon le ministère, ces exercices auront lieu tant dans « les eaux et les mers adjacentes au territoire russe » que dans des « zones océaniques à travers le monde importantes sur le plan opérationnel ».
« Des exercices distincts auront lieu dans les eaux de la Méditerranée, de la mer du Nord, de la mer d’Okhotsk, dans la partie nord-est de l’océan Atlantique et dans l’océan Pacifique », a poursuivi le ministère russe.
Selon cette source, ces manoeuvres tous azimuts sont organisées « conformément au plan d’entraînement des forces armées russes pour l’année 2022 ».
« L’objectif principal est de mettre en pratique les forces navales, aériennes et spatiales pour protéger les intérêts nationaux russes dans les océans du monde et pour contrer les menaces militaires contre la Russie depuis les mers et les océans », a encore indiqué le ministère.
Alors que les tensions sont au plus haut avec les Occidentaux sur fond de craintes d’une invasion russe de l’Ukraine, Moscou a également prévu de mener des manoeuvres navales conjointes avec l’Iran et la Chine, dont la date n’a pas encore été fixée.
En mer Noire, les tensions ont été particulièrement vives ces dernières années, Moscou accusant l’Ukraine et les Occidentaux de menacer sa sécurité au large de la Crimée annexée. En juin 2021, la flotte russe y avait tiré des coups de semonce contre un destroyer britannique.
La Russie a également envoyé cette semaine des soldats et armements au Bélarus pour des exercices impromptus » de préparation au combat aux frontières de l’UE et de l’Ukraine, à l’heure où les efforts diplomatiques de désescalade semblent s’enliser.
Ces derniers mois, Moscou a massé des dizaines de milliers de soldats aux frontières ukrainiennes, faisant craindre une attaque. La Russie, qui dément tout projet en ce sens, réclame des garanties pour sa sécurité, dont le rejet d’une adhésion de Kiev à l’Otan.