Selon un courtier spécialisé établi à Rotterdam (Pays-Bas), le piratage informatique concerne des terminaux pétroliers, ce qui perturbe les livraisons d’énergie dans plusieurs grands ports.
L’agence de coopération policière Europol a dit à l’AFP avoir offert son appui « aux autorités allemandes » à propos de ce piratage. Ce dernier viserait des installations du port de Hambourg.
D’après le quotidien belge De Morgen, au moins six terminaux pétroliers ont aussi été ciblés aux Pays-Bas et en Belgique dans les dernières 24 heures.
La cyberattaque, selon la même source, concerne notamment des installations des opérateurs Evos (à Terneuzen aux Pays-Bas), Oiltanking et Sea-Tank, filiale du groupe Sea-invest établi à Gand (nord-ouest de la Belgique).
En Belgique les ports de Gand et d’Anvers ont subi des perturbations de leurs activités, ce qui a poussé la justice belge à ouvrir une enquête.
« Je peux confirmer » cette ouverture d’enquête, a simplement déclaré Kristof Aerts, porte-parole du parquet d’Anvers joint par l’AFP.
Un responsable de la firme de courtage Riverlake établie à Rotterdam (premier port de marchandises d’Europe devant Anvers et Hambourg) a évoqué le piratage de logiciels empêchant le déchargement de barges pétrolières.
« Il y a eu une cyberattaque sur plusieurs terminaux, dont certains ont été perturbés. Leur logiciel a été piraté et ils ne peuvent pas traiter les barges. En gros, le système opérationnel est en panne », a déclaré à l’AFP ce courtier, Jelle Vreeman.
En Belgique le parquet d’Anvers a confié l’enquête à une cellule de la police fédérale spécialisée dans la cybercriminalité.