Lors d’une communication téléphonique mardi après-midi, M. Cameron « a évoqué le cas des militants de Greenpeace retenus en Russie et la nécessité d’une action rapide, juste et proportionnée de la part du système judiciaire russe », selon un communiqué du bureau du Premier ministre britannique.
« Le président Poutine a entendu les inquiétudes du Premier ministre. Ils ont convenu de rester en contact sur le sujet », a ajouté Downing Street.
Les 30 membres d’équipage d’un navire de Greenpeace, dont 26 non-Russes, ont été interpellés fin septembre et placés en détention en Russie, après avoir tenté d’accrocher, sur une plateforme pétrolière située en mer de Barents, une banderole dénonçant les risques d’une exploitation de l’Arctique.
Les militants doivent répondre des accusations de « piraterie » (passible de 15 ans d’emprisonnement) et de « hooliganisme » (passible de 7 ans). La première accusation devait être abandonnée pour laisser place à la seconde, mais selon le directeur de Greenpeace, les deux accusations sont toujours valables.