« Le terminal à conteneurs numéro deux (TC2) est un outil productif moderne, à la pointe des manutentions portuaires destiné à être un vrai hub sous-régional » a expliqué mardi Madina Alliali Yankalbé, la responsable financière de Côte d’Ivoire-terminal, la société qui gère le TC2.
« On peut aujourd’hui accueillir tous les plus grands navires du monde », a-t-elle affirmé lors d’une présentation à la presse du nouveau terminal qui sera officiellement inauguré en novembre.
D’un coût de 400 millions d’euros, la construction du TC2 a été financée par le port autonome d’Abidjan et un consortium composé des groupes français Bolloré Africa Logistics et Bouygues, ainsi que du groupe danois APM Terminals (Maersk).
Le terminal a été bâti sur 35,5 hectares de superficie, est équipé de six portiques et 36 tracteurs électriques.
Le trafic au port d’Abidjan, poumon économique de la Côte d’Ivoire, assurant 90% de ses échanges extérieurs, « a augmenté en 2021 de 11,7% pour atteindre 28,3 millions de tonnes », a annoncé son directeur général, Hien Sié.
« Les perspectives sont très bonnes pour 2022 », a-t-il poursuivi, soulignant que le trafic vers les pays de la région dépourvus de façade maritime (Burkina Faso, Mali, Niger) et dont les marchandises transitent par le port d’Abidjan, a également progressé « de 23% dans l’ensemble ».
La Côte d’Ivoire exporte notamment des produits agricoles, cacao en tête, mais aussi bananes, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou.
Quelque 800.000 conteneurs sont traités chaque année au port d’Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance moyenne de 12% par an, portée par les produits agricoles, ainsi que les grands travaux d’infrastructures réalisés en Côte d’Ivoire.
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