« Nous venons de lancer avec le gouvernement un plan d’action qui se concentre sur la nourriture, la santé, l’assainissement, les abris, le retrait des débris et aussi la protection des plus vulnérables et j’espère vraiment que nos donateurs seront généreux », a déclaré la chef des opérations humanitaires des Nations unies, Valerie Amos.
Ce plan qui court jusqu’à fin mai 2014 « s’élève à 301 millions de dollars », a-t-elle ajouté, précisant que cette somme n’incluait pas les 25 millions de dollars déjà promis par l’ONU.
Le bilan humain et l’ampleur des dégâts causés par le passage vendredi de l’un des typhons les plus puissants à avoir jamais touché terre, accompagné par des vents dépassant les 300 km/heure et des vagues de plus de 5 mètres, restent difficiles à évaluer.
Si le dernier bilan officiel du gouvernement philippin fait état de 1.774 morts, l’ONU a déjà évoqué la possibilité de 10.000 morts dans la seule ville de Taclaban, sur l’île de Leyte particulièrement meurtrie, où la population vit sans eau, ni électricité, et où la nourriture vient à manquer.
« En ce moment, il est extrêmement difficile d’avoir tout simplement une idée des besoins immédiats parce qu’il est très difficile d’accéder aux zones affectées », a noté Valerie Amos, notant la « généreuse » réaction de la communauté internationale ces derniers jours.
De nombreux pays, ONG et agences internationales ont déjà promis matériel ou aides financières.
Le porte-avions américain George-Washington et d’autres navires de la Marine américaine ont notamment quitté mardi le port de Hong Kong, avec 7.000 marins à bord, pour se rendre au plus vite vers l’archipel.