Navigant à vide dans l’océan Indien, ce bateau s’était retrouvé en situation de détresse début février, dans une mer déchaînée à cause du passage du cyclone Batsirai dans la région. Malgré une opération de secours, il s’était échoué à Saint-Philippe sur la côte sud.
Depuis, un bureau d’étude a mené un diagnostic environnemental sur une vaste zone allant du sud à l’est de l’île. Résultat, « sur les 30 stations échantillonnées de Saint-Philippe à Sainte-Rose, pas d’impact direct constaté sur la faune et la flore », a résumé la préfecture dans un communiqué.
Les conséquences du naufrage sont globalement limitées au site d’échouement, selon cette étude.
Les plongeurs y ont constaté « la présence d’eau sale, mélange d’eau de mer et d’hydrocarbure à proximité du navire », ainsi que certains déchets comme « l’ancre et la chaîne sur une zone faiblement corallienne », détaille la préfecture.
« Aucune trace de fuel sur le fond, les coraux ou autres organismes n’est au final observée dans cette étude », précise-t-elle.
Le pompage des cales du navire « se poursuit afin de faire disparaître toute trace de carburant », ont ajouté les services de l’Etat.
Une première inspection du pétrolier, réalisée quelques jours après son échouement, avait relevé des traces de fuel correspondant à des résidus de cargaisons antérieures.
Lors du naufrage, onze marins indiens et bangladais avaient été secourus.
Le cyclone Batsirai avait provoqué d’importants dégâts à La Réunion, avant de poursuivre sa route vers Madagascar où il a été fatal à 111 personnes.