L’entretien entre les deux dirigeants « était en cours de préparation par la voie diplomatique depuis plusieurs jours » et a coïncidé avec la fête nationale, a-t-on appris auprès les services du Premier ministre.
Lors de cet entretien téléphonique, Kyriakos Mitsotakis « a invité Volodymyr Zelenskyy à parler au Parlement grec par visionconférence », a indiqué un communiqué des services de Kyriakos Mitsotakis.
« La date du discours du président ukrainien sera définie prochainement par la voie diplomatique », a ajouté ce communiqué.
Quelques heures auparavant, Kyriakos Mitsotakis avait réitéré le soutien de la Grèce à l’Ukraine lors de son message pour la fête nationale grecque.
« Nous honorons le 25 mars (1821) comme la conjoncture l’impose », « nous célébrons la fête nationale avec une seule certitude, celle de l’incertitude d’une guerre qui a embrasé à nouveau l’Europe », a-t-il affirmé.
« Le désir de liberté de 1821 se transforme aujourd’hui en solidarité avec les défenseurs de l’Ukraine », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.
Kyriakos Mitsotakis s’était entretenu avec Volodymyr Zelenskyy au moins deux fois depuis l’invasion russe en Ukraine le 24 février pour exprimer le soutien d’Athènes à Kiev.
La Grèce entretient des liens historiques avec l’Ukraine et surtout avec Marioupol et Odessa, villes portuaires de la mer d’Azov et de la mer Noire en proie actuellement aux bombardements russes et où vit une importante communauté de souche grecque depuis plus de deux siècles.
Lors de son entretien téléphonique avec Volodymyr Zelenskyy, Kyriakos Mitsotakis a évoqué « les liens historiques de la Grèce avec l’Odessa », centre des préparatifs de la guerre d’Indépendance grecque au début du XIXe siècle.
A l’époque, une riche diaspora grecque vivait dans cette ville cosmopolite de l’empire russe qui a contribué à la création de l’Etat moderne grec.
La ministre française des Armées Florence Parly a assisté au défilé militaire traditionnel vendredi sur la place Syntagma dans le centre d’Athènes.
La ministre s’était rendue la veille à Athènes pour assister à la signature des contrats d’achat à la France de trois frégates de défense et d’intervention (FDI) et de six avions de combat Rafale.