Il s’agit d’un mouvement de relève classique, a précisé le porte-parole de l’état-major, le colonel Gilles Jaron, démentant des informations faisant état du départ de centaines de parachutistes français pour la Centrafrique.
Le dispositif français en RCA est depuis avril de 400 militaires déployés à Bangui, a-t-il dit, précisant que ces éléments ont été relevés « il y a dix jours ». « Il n’y a pas d’opération secrète de la France actuellement », a-t-il affirmé.
Paris a annoncé mi-octobre l’envoi prochain de troupes supplémentaires en Centrafrique, pour soutenir, dans le cadre des résolutions de l’ONU, la force panafricaine (Misca) présente dans le pays, avant, éventuellement, une mission onusienne de maintien de paix.
La France maintient dans le golfe de Guinée un dispositif maritime permanent, avec actuellement un aviso qui doit être relevé dans les jours qui viennent par le bâtiment de projection et de commandement Dixmude.
« Nous profitons du départ du BPC pour mettre en place une réserve opérationnelle embarquée (ROE) », a dit le colonel Jaron. Quand ce type de bâtiment en engagé dans le cadre de Corymbe, des véhicules, hélicoptères où des personnels sont régulièrement embarqués, a-t-il déclaré.
L’embarquement d’une ROE peut, soit permettre de conduire des opérations de coopération à terre avec les armées des pays riverains. « Soit la réserve reste à bord du BPC », « au même titre que l’on a des éléments pré-positionnés, par exemple au Gabon », a dit le porte-parole.