« Les mines détectées seront détruites instantanément en zone sûre » par les unités d’opération spéciale de la marine turque, a affirmé Hulusi Akar, selon un communiqué du ministère de la Défense.
M. Akar a dit ne pas pouvoir indiquer la provenance des deux mines détectées samedi et lundi et qui pourraient avoir dérivé depuis l’Ukraine, ni le nombre de mines qui ont pu se désamarrer et dériver en mer Noire.
L’une d’entre elles a été détectée et neutralisée lundi au large d’Igneada (nord-ouest), près de la frontière turco-bulgare, après la désactivation d’une première samedi à l’entrée du Bosphore, au nord d’Istanbul.
Le ministre a ajouté « coopérer avec la Roumanie et la Bulgarie » à ce sujet, alors que la Roumanie a indiqué lundi avoir détruit une mine au large de ses côtes en mer Noire.
La marine de guerre turque avait mis en garde le 21 mars contre le risque émanant de mines en provenance du large des côtes ukrainiennes, qui pourraient s’être désamarrées à cause d’une tempête, en publiant un message sur le système maritime d’alerte NAVTEX.
Les mines sous-marines doivent être équipées de systèmes qui les rendent inoffensives en cas de désamarrage, selon la Convention de La Haye de 1907.
Mais les mines de fabrication ancienne peuvent être dépourvues de tels systèmes et présenter un danger, selon les médias turcs.
Les autorités turques n’ont pas précisé si les mines découvertes étaient équipées de tels mécanismes.