Les pays formant l’alliance dite des « Five Eyes » –Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada et Nouvelle-Zélande– ont précisé que Moscou pourrait faire appel à ces groupes cybercriminels pour lancer des attaques contre des Etats, des institutions, et des entreprises.
« Des renseignements croissants indiquent que l’Etat russe étudie les options pour de potentielles cyberattaques », ont-ils indiqué dans un communiqué commun.
« L’invasion russe de l’Ukraine pourrait exposer des organisations aussi bien dans la région que dans le reste du monde à une cyberactivité malveillante », indique le communiqué. « Cette activité pourrait répondre au coût économique sans précédent imposé à la Russie, et au soutien matériel apporté (à l’Ukraine) par les Etats-Unis, leurs alliés et leurs partenaires ».
L’alliance des « Five Eyes » souligne que « certains cybercriminels ont récemment prêté publiquement allégeance au gouvernement russe ».
« Certains groupes ont menacé de mener des cyberattaques contre les pays et les organisations qui soutiennent matériellement l’Ukraine », précise le communiqué.
Washington prévient depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février que Moscou risque d’utiliser l’arme des cyberattaques contre Kiev et ses alliés occidentaux, ce qui ne s’est pas encore produit.
Le communiqué des alliés occidentaux identifie une douzaine de groupes de hackers susceptibles de mener ces attaques, certains liés aux services de renseignement ou à l’armée russes, d’autres privés.