Cette source a ajouté qu’Athènes avait « bon espoir » que cette décision conduise à la libération par l’Iran de deux pétroliers grecs saisis en représailles.
La décision de la cour d’appel de Halkida n’a pas encore été rendue publique, a indiqué la source à l’AFP.
« Le tribunal a décidé que la cargaison doit être relâchée. Le gouvernement grec n’a pas été impliqué », a déclaré le responsable gouvernemental.
Les autorités grecques avaient saisi le 19 avril au large de l’île d’Eubée le pétrolier russe Pegas, rebaptisé quelques jours plus tard Lana, en vertu des sanctions européennes liées à la guerre en Ukraine.
Selon des informations à l’époque, le tanker transportait 115.000 tonnes de pétrole iranien.
Le pétrole a ensuite été saisi à la demande de la justice américaine et commencé à être transféré vers un navire affrété par les États-Unis.
« La moitié de la cargaison est encore sur le navire », a précisé jeudi le responsable du gouvernement grec.
Le 27 mai, les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont annoncé la saisie de deux pétroliers battant pavillon grec dans le Golfe.
Le guide suprême iranien a précisé samedi que c’était une mesure de rétorsion contre la Grèce parce qu’elle avait « volé » du pétrole iranien. Au passage, Téhéran a accusé Washington de « violation claire du droit maritime et des conventions internationales » .
Les Etats-Unis imposent des sanctions économiques à l’Iran qui touchent notamment ses exportations de pétrole.
jph/cm/clr