« Ne repartons pas de l’avant pour reproduire les erreurs du passé, dépenser beaucoup pour acheter ailleurs n’est pas une bonne idée », a-t-il estimé, alors que de nombreux pays européens ont annoncé leur volonté d’augmenter leurs budgets de défense.
« Nous avons besoin de renforcer une industrie et une base industrielle et technologique de défense européenne beaucoup plus forte et beaucoup plus exigeante (…) sinon nous construirons les dépendances de demain », a-t-il affirmé, réitérant un appel déjà lancé dès son arrivée à l’Elysée en 2017.
Mais nombre des coopérations de programmes d’armements en cours en Europe patinent, à commencer par les projets de futur avion (Scaf) et char de combat (MGCS) menés par la France et l’Allemagne.
« Bâtissons ce socle de souveraineté, d’indépendance européenne, française si on le peut – avec des partenariats que je souhaite à travers le monde et je vois beaucoup de non européens ici – mais j’aime construire les partenariats que je choisis, j’aime moins les dépendances que nous avons massivement et méthodiquement parfois préparées », a ajouté Emmanuel Macron, réélu en avril dernier.
Malgré un budget cumulé bien inférieur à celui des Etats-Unis, les pays européens disposent de bien plus de modèles de chars, de frégates ou d’armements divers, renchérissant leur prix.