« Nous avons besoin d’un traité fort sur les océans à l’échelle mondiale qui place leur protection au-dessus des profits et crée un réseau de sanctuaires océaniques », a déclaré aux médias Laura Meller, conseillère chez Greenpeace.
« Nous sommes ici pour dire aux dirigeants mondiaux qui sont réunis ici à Lisbonne qu’il faut passer des paroles aux actes », a-t-elle ajouté.
Environ 7.000 responsables politiques, experts et défenseurs de l’environnement venus de quelque 140 pays sont réunis cette semaine dans la capitale portugaise sous l’égide de l’ONU.
La conférence de Lisbonne n’est pas une séance de négociations formelles, mais viendra nourrir les débats prévus lors des deux sommets cruciaux qui se tiendront en fin d’année: la conférence de l’ONU sur le climat COP27 en novembre en Egypte, suivie en décembre par la très attendue conférence des Nations unies sur la biodiversité COP15, qui se déroulera au Canada sous présidence chinoise.
Avant ces rendez-vous, la prochaine échéance sera fin août à New York pour une nouvelle séance de négociations sur un traité de protection de la biodiversité en haute mer, soit au-delà des zones de juridiction nationales.
Alors que moins de 10% des océans du monde sont actuellement protégés, 100 pays ont rejoint une coalition préconisant de réserver 30% de la surface terrestre et océanique de la planète à des zones protégées d’ici 2030.
Cette initiative pourrait être la pierre angulaire d’un traité qui devrait être finalisé lors du sommet sur la biodiversité de Montréal en décembre. Elle est soutenue par les Etats-Unis, les pays de l’Union européenne, le Mexique, le Canada, le Japon et l’Inde, mais la Chine, la Russie, l’Indonésie et le Brésil ne l’ont pas encore rejointe.