La Russie et l’Ukraine ont mené ces derniers jours des discussions sous médiation de la Turquie et de l’ONU sur ce sujet crucial pour la sécurité alimentaire mondiale, alors que les prix des denrées sont à la hausse.
« Les exportations auraient lieu depuis trois ports: Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk. Nous espérons qu’à l’avenir, nous pourrons étendre » les livraisons depuis d’autres lieux, a déclaré aux journalistes le député ukrainien Roustem Oumerov.
Selon lui, la sécurité des convois sera assurée par un groupe de surveillance de l’ONU basé à Istanbul et les navires russes ne seront pas autorisés à pénétrer dans les eaux ukrainiennes, si cet accord venait à être confirmé.
« Nous ne leur faisons pas confiance, même s’ils signent un accord avec l’ONU », a-t-il assuré.
Jusqu’à 25 millions de tonnes de céréales sont bloquées dans les ports ukrainiens, menacés par la flotte russe et les mines marines que Kiev a disséminées pour empêcher un assaut naval de Moscou.
Ankara a dit jeudi espérer un accord sur les exportations de céréales ukrainiennes « dans les prochains jours » si les Occidentaux répondent aux demandes de la Russie de lever une partie des restrictions visant ses propres exportations de céréales.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lui accusé mercredi l’Ukraine de bloquer les discussions.