Les bombardements « visent uniquement l’infrastructure militaire. Ce n’est pas du tout lié à l’infrastructure utilisée pour la mise en oeuvre de l’accord sur les exportations de céréales », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« C’est pourquoi cela ne peut ni ne doit gêner le début du processus de chargement », a-t-il ajouté lors de son briefing téléphonique quotidien à la presse.
L’armée russe a bombardé samedi le port ukrainien d’Odessa, vital pour le commerce des céréales ukrainiennes.
Ces frappes sont intervenues dès le lendemain de la signature d’un accord impliquant la Russie, l’Ukraine, la Turquie et l’ONU pour permettre les exports de céréales depuis l’Ukraine afin de réduire le risque de la crise alimentaire mondiale qui se dessine à cause de l’offensive russe.
L’accord signé vendredi à Istanbul prévoit notamment l’instauration de couloirs sécurisés afin de permettre la circulation en mer Noire des navires marchands et l’exportation de 20 à 25 millions de tonnes de céréales grains bloquées en Ukraine.
L’exportation de blé, maïs et tournesol d’Ukraine se faisait à 90% par la mer et pour l’essentiel par Odessa, principal port ukrainien en mer Noire, qui concentrait 60% de l’activité portuaire du pays.