« Nous annonçons aujourd’hui la poursuite de l’aide au carburant de 35 centimes pour les pêcheurs et tous les professionnels » de la filière « jusqu’au 30 septembre 2022 », a déclaré M. Berville, alors que ce dispositif d’aides ciblées devait arriver à expiration fin juillet.
« Nous avons obtenu aussi auprès de la Commission européenne l’augmentation du plafond autorisé qui était de 65.000, on va pouvoir le passer à 105.000 euros », a-t-il ajouté lors d’un point de presse.
Avec ce dispositif « l’Etat s’engage fortement avec plus de 18 millions d’euros qui viennent s’ajouter au plus de 25 millions d’euros qui ont été engagés au cours des dernier mois », a-t-il relevé.
Il a souligné que ce choix de « défendre le modèle de pêche français » n’était pas celui fait par « d’autres pays qui ont préféré laisser les bateaux à quai parce qu’ils ont un modèle social » différent.
« C’est le début, je vais continuer à porter ce sujet auprès de la Commission parce qu’il en va de la viabilité, il en va de la survie aussi pour un certain nombre de bateaux et d’entreprises françaises », a assuré le secrétaire d’État.
« On est plutôt satisfaits », mais « on ne peut pas se contenter de perfusions à chaque fois qu’il y a des hausses de carburant », a réagi pour l’AFP Olivier Leprêtre, président du comité des pêches des Hauts-de-France.
« Il faut des solutions à long terme, c’est-à-dire une répercussion de la hausse du carburant sur le prix des poissons et au final sur le consommateur », a-t-il ajouté.
Ces aides ciblées à la pêche avaient été mises en place en mars par le précédent gouvernement de Jean Castex dans le cadre du « plan de résilience » visant à aider les entreprises à faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.