« Nous ferons de notre mieux pour intensifier nos opérations afin de faire face aux difficultés de l’hiver à venir », a déclaré M. Guterres à l’issue d’une rencontre trilatérale à Lviv, dans l’Ouest de l’Ukraine, avec les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky et turc Recep Tayyip Erdogan.
Au total, 25 navires chargés de céréales ont jusqu’à présent quitté les ports ukrainiens depuis la signature d’un accord par Kiev et Moscou sous égide de l’ONU et de la Turquie.
Le blocus de ces exportations pendant des mois après l’invasion russe avait provoqué une flambée des prix alimentaires et fait craindre une famine dans certains pays.
Il n’y a pas de solution à la crise alimentaire mondiale sans garantir le plein accès mondial aux produits alimentaires ukrainiens et aux aliments et engrais russes », a souligné M. Guterres jeudi.
Il s’est félicité d’un « début de stabilisation » des marchés dans ce secteur depuis l’accord entre la Russie et l’Ukraine, deux des plus gros exportateurs mondiaux de céréales.
« Ne nous faisons pas d’illusion: il y a encore un long chemin avant que cela ne se traduise dans la vie quotidienne des gens, dans leur boulangerie et sur les marchés », a-t-il nuancé, pointant du doigt les « chaînes d’approvisionnement perturbées » et les « coûts de l’énergie et du transport inacceptables ».