Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le secrétariat d’Etat chargé de la Mer saluent les avancées obtenues au cours des deux dernières semaines lors de la 5e session de négociations intergouvernementales d’un traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (processus dit « BBNJ »), qui s’est tenue au siège des Nations Unies à New York.
Ces avancées essentielles pour la conclusion du traité portent notamment sur la création d’aires marines protégées, la réalisation d’études d’impact environnemental en haute mer ainsi que sur le partage juste et équitable des avantages issus de l’utilisation des ressources génétiques marines.
A quelques mois de la COP 15 de Montréal qui fixera un cadre mondial pour la biodiversité, la France réaffirme sa détermination à mobiliser la communauté internationale pour protéger l’océan et sa biodiversité et permettre un juste partage de ses ressources. C’est le sens de la priorité fixée par le Président de la République et traduite en février dernier par l’organisation du One Ocean Summit de Brest.
En cette année des océans, qui marque notamment le 40e anniversaire de l’adoption de la convention des Nations unies sur le droit de la mer, la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour parvenir à un accord. Avec ses partenaires de l’Union européenne et de la coalition de haute ambition “Protéger l’Océan : le temps de l’action” qu’elle a initiée, la France restera pleinement mobilisée pour que soit conclu dans les tous prochains mois un traité ambitieux et universel qui renforce la gouvernance de la haute mer et établisse les outils nécessaires à une protection effective de l’océan et à une utilisation durable de ses ressources.
Dans la continuité de son engagement, la France défendra activement sa candidature, soumise avec le Costa Rica, pour accueillir en 2025 la prochaine conférence des Nations unies sur les océans.
Source : Secrétariat d’État chargé de la Mer