A 14H45 (13H45), la tonne de blé meunier cotée sur Euronext gagnait 2 euros sur l’échéance rapprochée de janvier 2014, à 213,50 euros, tandis que l’échéance suivante de mars gagnait 1,75 euro et se traitait à 210,50 euros. Près de 22.560 lots avaient déjà été négociés.
En revanche, sur le marché du maïs (1.320 lots), la tonne de maïs restait stable sur l’échéance rapprochée de janvier et s’appréciait seulement de 0,50 euro sur celle de mars, cotant sur ces deux positions 181,50 euros.
Mardi, l’Egypte, le plus gros importateur de blé de la planète, a de nouveau acheté du blé roumain plus compétitif que le blé français, même si les volumes restent toutefois faibles, puisqu’il s’agit d’un chargement de 60.000 tonnes.
Les blés roumains disponibles à l’export s’amenuisant, « la compétition devrait se porter dès le début 2014 entre les origines France et américaines », selon le cabinet de conseil Agritel.
Sur la scène internationale, la demande reste forte, puisque la Tunisie a lancé un appel d’offres pour l’achat de 109.000 tonnes de blé meunier et 75.000 tonnes d’orge fourragère.
Outre-Atlantique, les cours du blé se raffermissaient à la Bourse de Chicago en séance électronique de préouverture, les opérateurs s’inquiétant d’une chute brutale des températures préjudiciable aux semis de blés d’hiver.
En France, sur le marché physique (gré à gré), les prix du blé, de l’orge fourragère et du maïs progressaient de 1 à 2 euros.