Quelque 1.900 des 2.500 employés du port de l’Est de l’Angleterre sont en grève depuis mardi matin et jusqu’au 5 octobre, a indiqué le syndicat Unite.
Les dockers anglais avaient déjà observé une semaine de grève en août mais reprennent leur mobilisation alors que la direction du port a interrompu début septembre « de façon unilatérale les négociations salariales après avoir refusé d’améliorer son offre », selon le syndicat.
D’après Unite, la direction proposait une hausse des salaires de 7%, insuffisant selon le syndicat au moment où l’inflation frôle les 10% au Royaume-Uni.
« C’est une entreprise richissime qui peut largement se permettre d’augmenter ses salariés mais qui a choisi de ne pas le faire pour accroître ses énormes profits », a estimé la secrétaire générale du syndicat, Sharon Graham.
« Le port est en train de mettre en place une augmentation tout à fait acceptable de 7%, plus une prime de 500 livres, rétroactives au 1er janvier », a de son côté répété un porte-parole du port.
Unite affirme que la semaine de grève observée au mois d’août a paralysé le port, par lequel transite environ la moitié des biens parvenant par conteneurs au Royaume-Uni.
Dockers, mais aussi cheminots, postiers, avocats pénalistes ou éboueurs ont multiplié depuis juin les mouvements de grève pour demander des hausses de salaire face à la crise du coût de la vie.
Plusieurs syndicats avaient toutefois décrété une pause dans leurs mouvements pendant la période de deuil national qui a suivi le décès de la reine Elizabeth II.
Ce deuil terminé, les mobilisations reprennent de plus belle. Une grève des conducteurs de trains reprendra ainsi début octobre.