« De plus en plus menacé par des produits venus notamment de Chine, le caviar français doit défendre aujourd’hui ses lettres de noblesse », explique le Cipa.
En juillet, les producteurs ont donc créé l’association Caviar d’Aquitaine. Ils ont ensuite créé une marque collective communautaire Caviar d’Aquitaine associée à un cahier des charges précis et déposé fin novembre une demande d’IGP à l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao).
Si l’Inao valide leur demande, elle sera ensuite transmise à Bruxelles. Toutefois, les démarches peuvent être « longues et parfois fastidieuses », prévient le Cipa.
Le caviar d’Aquitaine représente 80% de la production française, soit plus de 15 tonnes de caviar par an.
Une IGP désigne des produits agricoles ou alimentaires dont les caractéristiques sont étroitement liées à une zone géographique de production ou d’élaboration. Elle leur assure une protection juridique.
Les huîtres Marennes d’Oléron ou la coquille Saint-Jacques des Côtes d’Armor disposent déjà par exemple d’une IGP.