« La situation pour nous est un peu plus calme avec ce vote, on peut voir l’avenir et développer nos projets », s’est réjoui Fabien Dulon, directeur général de l’armement, qui a assuré dans un communiqué qu’il allait « continuer à se consacrer plus que jamais à une pêche raisonnée et maîtrisée, répondant aux attentes des consommateurs ».
« On va continuer à pêcher les espèces profondes, mais on va lever un peu le pied, ce ne sera pas notre objectif premier, pas du tout, même avec l’autorisation obtenue », a expliqué M. Dulon, sans préciser les proportions de cette réduction. « Cela dépendra des quotas et des opportunités », a-t-il avancé.
La Scapêche, basée à Lorient et comptant 18 navires dont six de grands fonds (essentiellement dans l’Atlantique Nord-Est), débarque quelque 14.600 tonnes de poissons par an. Elle emploie 270 personnes, dont 220 officiers et marins.
Les élus européens ont rejeté la proposition d’interdiction du chalutage en eaux profondes à l’issue d’un vote serré, par 342 voix contre 326, mais soutenu un compromis visant à renforcer l’encadrement de cette pêche.