Le navire a été intercepté le 6 janvier sur « une voie historiquement utilisée pour le trafic illicite à destination des Houthis au Yémen » et avait à son bord six membres d’équipage yéménites et 2.116 fusils d’assaut AK-47, a précisé la marine dans un communiqué publié par la 5e flotte des Etats-Unis basée à Bahreïn.
« Cette cargaison fait partie des activités de déstabilisation constante de l’Iran », a affirmé le vice-amiral Brad Cooper, du Commandement central des forces navale, cité dans le communiqué.
Les dirigeants au pouvoir au Yémen, appuyés par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, accusent la République islamique d’armer les rebelles Houthis, ce que Téhéran nie.
Depuis 2014, le conflit au Yémen a fait des centaines de milliers de morts et plongé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique dans l’une des pires crises humanitaires au monde.
Une trêve négociée par l’ONU en avril a permis de donner un répit à la population pendant six mois, mais à son expiration, les deux parties ne sont pas parvenus à un accord permettant de la prolonger.
Deux bateaux ont été saisis par la marine américaine ces deux derniers mois dans la même zone, l’un transportant 7.000 lance-roquettes et l’autre des matières explosives.