L’Iran insiste pour utiliser le nom « Golfe persique » en argumentant qu’il s’agit du terme historique, comme l’attestent d’anciennes cartes de la Perse.
L’Irak accueille depuis vendredi dans la ville portuaire de Bassora (sud) des équipes nationales de la région pour la 25e édition de la « Coupe du Golfe arabique ».
C’est la première fois que ce pays organise cette compétition, également appelée « la Coupe du Golfe » depuis son lancement en 1979.
« Nous avons convoqué l’ambassadeur d’Irak au ministère des Affaires étrangères » il y a trois jours sur cette question, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, selon l’agence IRNA.
« Bien que nous ayons des relations stratégiques, fraternelles et profondes avec l’Irak, nous avons exprimé sans détour notre désaccord », a-t-il ajouté.
Téhéran entretient des liens très forts avec Bagdad, où le Parlement est dominé par des partis pro-iraniens et le gouvernement est issu de cette majorité.
M. Amir-Abdollahian a réaffirmé auprès de l’ambassadeur « la susceptibilité de la grande nation d’Iran sur l’utilisation du nom complet et exact de Golfe persique ».
En mai 2012, l’Iran avait critiqué Google pour avoir laissé le golfe sans nom dans son service de cartes en ligne, qui fait désormais référence au « Golfe persique (Golfe arabique) ».
Deux ans plus tôt, Téhéran avait prévenu les compagnies aériennes utilisant le terme « Golfe arabique » qu’elles seraient interdites de survol de son territoire.
L’Iran célèbre annuellement, à la fin avril, « la journée nationale du Golfe persique » pour marquer l’expulsion des Portugais du détroit stratégique d’Ormuz.