« Le Covid et l’Ukraine ont eu leur +quoi qu’il en coûte+ (NDLR avec le bouclier tarifaire) et leur conseil de défense sanitaire: il nous faut un conseil de défense industriel », a soutenu M. Raimondi vendredi lors de la cérémonie des voeux .
Le maire, demande notamment des lois pour faciliter l’implantation des industries en France et « répondre à l’ambition de réindustrialisation de notre Nation ».
Fos-sur-Mer, commune d’un peu plus de 15.000 habitants, abrite la partie « industrielle » du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), l’un des plus importants de France: c’est là que sont déchargées la majorité des marchandises.
Elle accueille également des acteurs majeurs du secteur, gros émetteurs de gaz à effet de serre, comme le géant de la métallurgie ArcelorMittal, qui y a installé une usine, ou Esso, filiale du groupe américain ExxonMobil, qui a implanté l’une des deux raffineries françaises à Fos.
ONG et habitants s’inquiètent régulièrement de l’impact de ces industries polluantes sur la santé.
René Raimondi souhaite faire de sa ville un « démonstrateur de ce qui peut être fait pour l’industrie, pour la transition énergétique » et demande pour cela des moyens à l’Etat.
Le maire a également présenté plusieurs projets à Fos-sur-mer censés oeuvrer à la transition énergétique et à la décarbonation de l’industrie. Parmi eux, l’implantation par le français H2V d’une usine de production d’hydrogène vert ou celle d’une usine de production d’acier « bas carbone » par le consortium d’entreprises Gravithy, qui réunit notamment Engie et Forvia.