New Delhi, au troisième rang des dépenses militaire du monde, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, va porter ses dépenses à 73 milliards de dollars, soit une augmentation de 13%, a déclaré la ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, au Parlement lors de l’annonce de son budget.
Le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi a renforcé son armée, y compris ses défenses frontalières et son industrie de l’armement, en se dotant notamment d’un sous-marin à propulsion nucléaire et de son premier porte-avions fabriqué localement.
Les relations entre les deux pays les plus peuplés du monde sont au plus bas depuis un affrontement militaire meurtrier en juin 2020 au Ladakh dans l’Himalaya.
Ces heurts entre les deux puissances nucléaires avaient fait 20 morts parmi les soldats indiens et au moins quatre dans les rangs chinois.
L’Inde est l’un des plus grands importateurs d’armes au monde et compte traditionnellement sur la Russie, mais se tourne progressivement vers d’autres fournisseurs, notamment les États-Unis, la France et Israël.
Les approvisionnements nationaux augmenteront de 10 points de pourcentage pour atteindre 68%, a ajouté Mme Sitharaman.
L’Inde s’affirme également de plus en plus au sein d’alliances multilatérales comme le « Quad », comprenant le Japon, l’Australie et les États-Unis, de plus en plus préoccupés par l’influence militaire et économique de la Chine.
L’Inde a participé à son premier exercice conjoint d’avions de chasse avec le Japon en janvier, tandis que les deux pays renforcent leurs liens en matière de défense et de sécurité en gardant un oeil sur la Chine.