« Le Conseil général est prêt à entrer au capital de la compagnie, aux côtés de l’Etat majoritaire et d’autres collectivités, dans le cadre d’un projet industriel porté par un armateur proposant une vraie perspective de développement économique », écrit M. Guérini dans un communiqué.
« Cette proposition d’entrée au capital est bien évidemment soumise aux réponses que l’Etat apportera aux demandes réitérées de Bruxelles de rembourser 440 millions d’euros. Il lui appartient, et à lui seul, de s’attaquer rapidement à ce dossier vital pour l’emploi, à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône », poursuit-il.
De son côté, le président (PS) du conseil régional, Michel Vauzelle, a proposé vendredi, par courrier, au président du Conseil exécutif de Corse, Paul Giacobbi, et à Dominique Bucchini, président de l’Assemblée de Corse, « de saisir ensemble le gouvernement et la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations en tant qu’actionnaires de la SNCM afin que soient définies les conditions de nature à assurer une continuité de l’activité de la compagnie dans toutes ses dimensions ».
Le président du directoire de la SNCM, Marc Dufour, avait appelé dans la journée les actionnaires, dont l’État, à « assumer leurs responsabilités », au lendemain de l’approbation par les salariés d’un projet d’accord social du plan de relance de la direction.
Dans la matinée, le conseil de surveillance de la SNCM qui devait se réunir à Marseille, avait été annulé, l’actionnaire majoritaire, Transdev, et les représentants de l’Etat étant absents.