Face aux résultats des recherches de toxines effectuées le 9 mai, le préfet « a décidé d’interdire la pêche récréative et professionnelle, le ramassage, le transport, l’expédition, la distribution et la commercialisation en vue de la consommation humaine des moules et palourdes de l’étang de Thau ».
Les huîtres et les escargots ne sont pas concernés par la contamination et « peuvent être consommés sans restriction », précise le préfet de l’Hérault dans un communiqué, de même que les moules ou palourdes récoltées avant le 9 mai.
Les toxines relevées, apportées par des végétaux microscopiques, les phytoplanctons, ne peuvent être détruites par la cuisson.
« Cette mesure temporaire sera levée dès lors que les conditions de sécurité sanitaire seront réunies pour une réouverture des zones de production », ajoute le communiqué.
Véritable mer intérieure, la lagune de Thau s’étend sur quelque 7.000 hectares, à proximité de Sète. Elle constitue à la fois un écosystème d’exception et la plus grosse zone conchylicole de la Méditerranée, avec 10% de la production nationale d’huîtres. Elle représente quelque 3.000 emplois.