Le palangrier de 23 m « Entreislas » a été inspecté samedi à 90 milles (145 km) au large des côtes du Finistère, indique dans un communiqué la DDTM.
Lors de cette inspection, il a été constaté que « les informations consignées dans le journal de pêche du navire n’étaient pas conformes aux quantités de poissons réellement présentes dans les cales », précise la DDTM.
Une quarantaine de caisses, pour un poids total de 860 kg, n’étaient ainsi pas mentionnées dans le journal du navire, a précisé à l’AFP la DDTM.
Ce contrôle intervenait dans le cadre du plan de contrôle de la pêche de merlu en Atlantique.
« Les fraudes persistantes sur les quotas de merlu commises par des navires hauturiers pêchant en zone Atlantique sont susceptibles à la fois de constituer à terme une menace pour la viabilité des stocks mais également d’entraîner une concurrence déloyale sur le marché des produits de la mer », assure la DDTM.
Le navire pourra reprendre la mer après le versement d’une caution, destinée à garantir le paiement des amendes susceptibles d’être prononcées par le tribunal de Quimper, devant lequel le capitaine du navire devra comparaître le 18 juin, selon la DDTM.
Le palangrier avait déjà été dérouté en juillet au port de Douarnenez pour des faits similaires. L’armement avait dû verser une caution de 22.500 euros pour que le navire puisse repartir. Le capitaine de l’époque est convoqué le 19 mars devant le tribunal de Quimper.
En 2013, trois navires au total, tous espagnols, ont été déroutés vers des ports du Finistère en raison de soupçons de pêche illégale, selon la DDTM.