Dans une note de conjoncture publiée mercredi, Agreste estime provisoirement à 231.000 tonnes la production nationale de pêches, nectarines et brugnons en 2023, en hausse de 1% sur un an et de 3% par rapport à la moyenne des récoltes de 2018 à 2022.
Dans le Roussillon, « la poursuite des précipitations en juin éloigne le risque de restrictions sévères de la ressource en eau ».
Plus globalement, la récolte en Occitanie (Roussillon et Gard), premier bassin de production français, est attendue en hausse de 6% sur un an et de 9% par rapport à la moyenne quinquennale 2018-22.
Les estimations d’Agreste ont été arrêtées au 1er juillet « à partir d’échantillons régionaux d’observations quantitatives et qualitatives ».
« Le risque de sécheresse s’éloigne » aussi en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca), où la récolte est attendue en hausse de 14% par rapport à 2018-22, selon ces données.
En revanche, dans la vallée du Rhône, les intempéries de juin ont entraîné des pertes dans les vergers de fruits à noyaux. La production y reculerait de 19% sur un an.
Agreste a par ailleurs estimé la production d’abricots à 122.000 tonnes en 2023, en baisse de 4% sur un an mais en hausse de 19% par rapport à 2018-2022.
Là encore, les intempéries de juin ont diversement affecté le potentiel de récolte: vergers abîmés par la grêle dans le Gard, fruits de moindre qualité en Paca et dans la Vallée du Rhône et donc dirigés vers l’industrie (par exemple pour faire des confitures) plutôt vers que les étals des marchés.
Dans le Roussillon, les précipitations ont été au contraire bienvenues, permettant de réalimenter les cours d’eau et « entraînant une révision à la hausse des prévisions de production », selon une note publiée mardi.