D’avril à juin, le fleuron scandinave du transport de conteneurs a enregistré un bénéfice net de 1,45 milliards de dollars contre 8,59 milliards sur la même période l’année dernière, indique-t-il dans son rapport trimestriel. Le chiffre d’affaires a lui aussi chuté, à 12,9 milliards contre 21,6 milliards au deuxième trimestre 2022.
Les analystes tablaient sur un chiffre d’affaires de 12,9 milliards de dollars et un bénéfice net de 686 millions.
« Maersk continue de s’attendre à une croissance macroéconomique mondiale modérée, compte tenu de la pression exercée par la hausse des taux d’intérêt et du risque potentiel de récession en Europe et aux États-Unis », explique le groupe danois.
Dans le secteur « Ocean », qui couvre les activités maritimes, le chiffre d’affaires a été divisé par près de deux, pour atteindre 8,7 milliards de dollars du fait de la baisse des taux de fret et des volumes à cause du ralentissement de la demande.
« Ces conditions de marché difficiles ont été aggravées par la mise en place progressive d’un nouveau tonnage », souligne Maersk.
En 2022, le groupe avait enregistré un bénéfice net faramineux, de 29,19 milliards de dollars (27,21 milliards d’euros), du jamais-vu pour une entreprise danoise, mais avait prévenu que 2023 verrait une « normalisation » du marché.
Mais le deuxième trimestre 2023 a encore été marqué par la poursuite du déstockage en Europe et surtout en Amérique du nord, et Maersk s’attend à une baisse de l’activité et des volumes transportés d’ici la fin de l’année.