« Je pense qu’une solution peut être trouvée », a-t-il ajouté, évoquant son récent échange téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, qui a refusé de prolonger l’accord, dont la Turquie et l’Onu étaient les garantes, venu à expiration le 17 juillet.
« La semaine dernière, lors de notre conversation téléphonique avec M. Poutine, nous avons pris connaissance des exigences de la Russie », a indiqué le chef de l’Etat sans autre détail, devant la conférence des ambassadeurs à Ankara.
« La solution à ce problème dépend du respect par les pays occidentaux de leurs promesses. Les mesures qui auraient permis de transformer l’atmosphère positive créée par l’Initiative de la mer Noire en un cessez-le-feu, puis en un accord durable de paix, n’ont pas été prises », a-t-il accusé.
La Russie a exigé notamment la levée des obstacles, liés aux sanctions occidentales, à l’exportation de ses propres produits agricoles, fertilisants notamment.
« Notre position ici est claire », a martelé M. Erdogan, qui avait appelé M. Poutine la semaine dernière à « éviter l’escalade »: « Si la guerre s’étend à la mer Noire, ce sera un désastre pour notre région ».