Les chasseurs Typhoon ont intercepté « deux bombardiers russes de patrouille maritime à long rayon d’action ce matin, au nord des îles Shetland », a déclaré le ministère dans un communiqué.
L’interception est une opération visant à escorter un avion jugé trop proche d’un espace aérien ou y ayant pénétré.
Les incidents impliquant des avions russes et des appareils de pays de l’Otan se sont multipliés ces dernières années, avant même le début du conflit en Ukraine.
Ils ont souvent eu lieu au-dessus de la mer Baltique mais également en mer Noire et ailleurs.
Lundi matin, les avions britanniques ont décollé de la base de la Royal Air Force (RAF) de Lossiemouth, dans le nord de l’Ecosse, pour intercepter les bombardiers russes.
« Les équipages de la RAF assurent une surveillance constante de l’espace aérien britannique et sont toujours prêts à intervenir à tout moment pour assurer la sécurité de notre pays », a déclaré dans ce communiqué le secrétaire d’Etat pour les Forces armées James Heappey.
Plus tôt lundi, l’armée russe a fait savoir que plusieurs de ses bombardiers stratégiques et de ses chasseurs avaient effectué des « vols planifiés » au-dessus des eaux internationales dans les mers Baltique, de Barents, de Norvège, ainsi que dans celles de Sibérie orientale, de Beaufort et des Tchouktches.
Moscou a également affirmé avoir envoyé un chasseur pour intercepter lundi un avion militaire norvégien qui s’approchait de ses frontières au-dessus de la mer de Barents, dans l’océan Arctique.