« Les autorités compétentes ont déjà été alertées et elles ont mis en oeuvre les mécanismes techniques conventionnels afin de localiser le navire et d’identifier les raisons de sa disparition », a indiqué Sonangol dans un communiqué.
Dans des déclarations à la presse, la marine angolaise a assuré qu’elle faisait des recherches mais sans confirmer qu’il s’agissait d’une attaque de pirates.
Si celle-ci se confirmait, il s’agirait d’une première dans la région.
L’agence de sécurité maritime Dryad Maritime, comme de nombreux observateurs angolais, craignent que ce soit le signe d’une extension des activités de piraterie qui ont lieu dans le Golfe de Guinée et qui impliquent des groupes criminels nigérians.
Le pétrolier M/T Kerala, appartenant à l’armateur grec Dynacom Tankers Management, battant pavillon libérien et comptant à son bord 27 hommes d’équipage de nationalités indienne et philippine, n’a plus donné de nouvelles depuis le 18 janvier.
Il venait de prendre sa cargaison de diesel, transportée pour le compte de Sonangol Shipping, une filiale de la compagnie nationale, au port de Luanda quand il a disparu.
« On soupçonne que des pirates ont pris le contrôle du navire, mais ce n’est pas encore confirmé », avait indiqué dans un communiqué la compagnie Dynacom Tankers Management basée à Athènes.
Sorti dévasté d’une violente guerre civile en 2002, l’Angola, depuis le retour de la paix, connaît une forte croissance, grâce à ses importantes ressources pétrolières.
Il est le deuxième producteur d’or noir du continent africain derrière le Nigeria.